A l'occasion des dix ans de la disparition de Roberts, 27 des écrivains qu'il avait publiés au fil des ans chez Julliard, au Seuil, au Mercure de France, chez Fayard ou chez Stock ont été appelés à écrire un texte court sur cette figure flamboyante de l'édition.
Parmi ces témoignages, réunis dans un livre intitulé "Je vous ai lu cette nuit" (Albin Michel), figure celui de Patrick Modiano. Partant du vers de Rutebeuf, le Prix Nobel de littérature se souvient "du jeune homme de dix-huit ans à peine" qui l'accueillit dans sa petite chambre, "un jour de 1972", et de l'amitié qui naquit alors : "Nous formions une petite bande, Pamela, Dominique, Zina, Gabriel, Marie, Dina, à laquelle s'ajouta Franck Maubert, dit Momo, et Pierre Le-Tan, qui n'est plus là, lui non plus."
Modiano rappelle aussi que Roberts est devenu son éditeur pour trois livres, parus au Seuil (Remise de peine, Fleurs de ruine et Chien de printemps) : "Je l'ai vu à l'œuvre. J'ai compris pourquoi il était si aimé et respecté."
Patrick Modiano avait déjà évoqué Jean-Marc Roberts dans un court texte publié juste après son décès dans Libération du 26 mars 2013 et intitulé Arrivederci, Gian Marco.
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