Patrick Modiano a écrit une courte préface (2 pages) à La Malice des anges, roman de Claude Mahias paru aux éditions du Rocher en janvier 2005.
Extraits de la préface
« On dira, pour simplifier, que La Malice des anges appartient au genre autobiographique. En effet, Claude Mahias revient sur son adolescence au temps de l’Occupation. (…)
Mahias appartient à une génération qui ressemble, par certains points, à celle dont Raymond Radiguet était le porte-parole dans Le Diable au corps. Trop jeunes pour être mobilisés, la guerre fut pour eux de grandes vacances. (…)
La Malice des anges est le témoignage très sensible et très exemplaire de cet état d’esprit. (…)
Avec Mahias, enfant comme nous de Saint-Germain-des-Prés, (…) nous nous retrouvons au Montana tel qu’il était à la grande époque, comme dans notre maison de famille et sans la protection des anciens du village. »
Présentation du roman par l'éditeur
« Parvenu à l'âge mûr, Saul tente de dénouer les fils de son existence. Depuis l'enfance, les souvenirs composent un puzzle dont il commence, enfin, à ordonner les principaux éléments. Très tôt, l'expérience de la dernière guerre l'a marqué : l'Exode, l'Occupation, la propagande, l'antisémitisme, les rafles ; mais, en même temps, la découverte de l'aventure et du courage, de l'amitié et de l'amour. Dans le flux de la mémoire réapparaissent toutes sortes de personnages, certains très connus, croisés au cours de cette période chaotique. Les hasards inexplicables du destin - ou la malice des anges - auront épargné Saul. Une part essentielle de sa vie restait pourtant à affronter. Et il lui faudra attendre des années avant de percer le lourd secret familial si longtemps pressenti : quelle était la véritable identité de son père ? Avec sa tendresse et sa pudeur, il y a dans cette confession romanesque où l'Histoire croise l'imperceptible une rare et douce mélancolie. »
Présentation de l’auteur
Après avoir travaillé au journal "Combat" du temps d'Albert Camus, Claude Mahias est entré dans l'édition ; d'abord chez Denoël, puis chez Robert Laffont dont il deviendra directeur général jusqu'en 1982. Cofondateur du "Bulletin du Livre" ("Livres-Hebdo"), il a également été l'un des créateurs du Club Jean Moulin.
Claude Mahias est l'auteur de plusieurs romans : Les Beaux Diables (Minuit, 1950), Les Travestis (Minuit, 1952), La Part du doute (Gallimard, 1954), ainsi que d'un essai illustré : La Vie d'André Gide (Gallimard, 1955).
« On dira, pour simplifier, que La Malice des anges appartient au genre autobiographique. En effet, Claude Mahias revient sur son adolescence au temps de l’Occupation. (…)
Mahias appartient à une génération qui ressemble, par certains points, à celle dont Raymond Radiguet était le porte-parole dans Le Diable au corps. Trop jeunes pour être mobilisés, la guerre fut pour eux de grandes vacances. (…)
La Malice des anges est le témoignage très sensible et très exemplaire de cet état d’esprit. (…)
Avec Mahias, enfant comme nous de Saint-Germain-des-Prés, (…) nous nous retrouvons au Montana tel qu’il était à la grande époque, comme dans notre maison de famille et sans la protection des anciens du village. »
Présentation du roman par l'éditeur
« Parvenu à l'âge mûr, Saul tente de dénouer les fils de son existence. Depuis l'enfance, les souvenirs composent un puzzle dont il commence, enfin, à ordonner les principaux éléments. Très tôt, l'expérience de la dernière guerre l'a marqué : l'Exode, l'Occupation, la propagande, l'antisémitisme, les rafles ; mais, en même temps, la découverte de l'aventure et du courage, de l'amitié et de l'amour. Dans le flux de la mémoire réapparaissent toutes sortes de personnages, certains très connus, croisés au cours de cette période chaotique. Les hasards inexplicables du destin - ou la malice des anges - auront épargné Saul. Une part essentielle de sa vie restait pourtant à affronter. Et il lui faudra attendre des années avant de percer le lourd secret familial si longtemps pressenti : quelle était la véritable identité de son père ? Avec sa tendresse et sa pudeur, il y a dans cette confession romanesque où l'Histoire croise l'imperceptible une rare et douce mélancolie. »
Présentation de l’auteur
Après avoir travaillé au journal "Combat" du temps d'Albert Camus, Claude Mahias est entré dans l'édition ; d'abord chez Denoël, puis chez Robert Laffont dont il deviendra directeur général jusqu'en 1982. Cofondateur du "Bulletin du Livre" ("Livres-Hebdo"), il a également été l'un des créateurs du Club Jean Moulin.
Claude Mahias est l'auteur de plusieurs romans : Les Beaux Diables (Minuit, 1950), Les Travestis (Minuit, 1952), La Part du doute (Gallimard, 1954), ainsi que d'un essai illustré : La Vie d'André Gide (Gallimard, 1955).
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