Au générique: Isabelle Adjani, Virginie Ledoyen, Gérard Depardieu, Grégori Derangère, Yvan Attal…
Le film, une comédie, décrit les derniers jours de la IIIème République, lorsque le Tout-Paris (politiques, financiers, vedettes…) se retrouve précipitamment en exode à Bordeaux en juin 1940.
Patrick Modiano a écrit une première version du scénario, "un récit d’une cinquantaine de pages", retravaillé ensuite par d’autres scénaristes : Gilles Marchand, Jérôme Tonnerre, Julien Rappeneau (fils du cinéaste).
A ce titre, Patrick Modiano et ses coscénaristes ont été "nominés" pour le César 2004 du meilleur scénario original, finalement attribué à Denys Arcand pour Les Invasions barbares.
Patrick Modiano a écrit une première version du scénario, "un récit d’une cinquantaine de pages", retravaillé ensuite par d’autres scénaristes : Gilles Marchand, Jérôme Tonnerre, Julien Rappeneau (fils du cinéaste).
A ce titre, Patrick Modiano et ses coscénaristes ont été "nominés" pour le César 2004 du meilleur scénario original, finalement attribué à Denys Arcand pour Les Invasions barbares.
Jean-Paul Rappeneau : "Je me souviens du travail avec Modiano comme d’un moment particulièrement joyeux. Il ne passe pas pour un comique, mais nous n’avons pas cessé de rigoler" (interview au "Monde", 14 août 2002)
"Le film est né de nos différences. Patrick a eu très vite une certaine idée de l’histoire, et comme il n’arrivait pas à l’expliquer complètement, moi je finissais ses phrases. Il disait : ‘Oui, alors, euh… elle pourrait, enfin, euh… elle pourrait…’ Je piaffais : ‘Elle pourrait… le tuer?’ ‘Oui, euh, c’est ça…’ " (propos rapportés par "Télérama", 16 avril 2003).
Patrick Modiano : "Je connaissais bien le climat de ces moments-là. Plus jeune, je voyais beaucoup Emmanuel Berl, qui avait vécu ces quelques jours à Bordeaux. Il m’avait raconté cet entassement du Tout-Paris, ces mondains, figurants ridicules d’une villégiature forcée. On a discuté longtemps avec Jean-Paul, j’en ai tiré un récit d’une cinquantaine de pages. J’ai été fasciné par sa technique, diabolique, d’entrecroiser les anecdotes, les personnages. C’est un peu le contraire d’un roman, cette complication. C’est horrible à dire, mais, dans un roman, on peut s’en tirer à meilleur compte, on peut utiliser la suggestion. Pas au cinéma. Jean-Paul entrelaçait sans perdre le fil, dans des arabesques incroyablement fluides, comme le serti d’un joailler" ("Télérama", 16 avril 2003).
"Le film est né de nos différences. Patrick a eu très vite une certaine idée de l’histoire, et comme il n’arrivait pas à l’expliquer complètement, moi je finissais ses phrases. Il disait : ‘Oui, alors, euh… elle pourrait, enfin, euh… elle pourrait…’ Je piaffais : ‘Elle pourrait… le tuer?’ ‘Oui, euh, c’est ça…’ " (propos rapportés par "Télérama", 16 avril 2003).
Patrick Modiano : "Je connaissais bien le climat de ces moments-là. Plus jeune, je voyais beaucoup Emmanuel Berl, qui avait vécu ces quelques jours à Bordeaux. Il m’avait raconté cet entassement du Tout-Paris, ces mondains, figurants ridicules d’une villégiature forcée. On a discuté longtemps avec Jean-Paul, j’en ai tiré un récit d’une cinquantaine de pages. J’ai été fasciné par sa technique, diabolique, d’entrecroiser les anecdotes, les personnages. C’est un peu le contraire d’un roman, cette complication. C’est horrible à dire, mais, dans un roman, on peut s’en tirer à meilleur compte, on peut utiliser la suggestion. Pas au cinéma. Jean-Paul entrelaçait sans perdre le fil, dans des arabesques incroyablement fluides, comme le serti d’un joailler" ("Télérama", 16 avril 2003).
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