Avec Laszlo Szabo, Grégoire Colin, Jean-Claude Dreyfus, Pascal Bonitzer, etc.
Durée : 1h40.
Synopsis
Harvey, jeune provincial et guide à l’occasion, accueille à Paris une troupe de chanteurs géorgiens venus pour quelques jours donner des concerts. Au cours d’un repas dans un restaurant, un client affirme reconnaître en Harvey le fils de Gascogne, figure centrale et séduisante du cinéma et de la vie parisienne des années 1960.
En 1996, après la sortie du Fils de Gascogne, le réalisateur Pascal Aubier a publié un livre intitulé Les Mémoires de Gascogne, sous-titré Promenades à travers le cinéma des années soixante-soixante dix en France, en URSS et en famille (éditions Sybarite – Yellow Now).
Le livre comporte de nombreuses photographies, notamment du film Le Fils de Gascogne.
Dans ce livre, constitué en partie de conversations avec Bernard Eisenschitz, Pascal Aubier revient sur son film et plus largement sur l’ensemble de sa carrière.
Pascal Aubier évoque en particulier la façon dont il a travaillé avec Modiano.
"Quand on a commencé à bavarder avec Patrick Modiano, comme ça, sans aucun projet, c’était juste parce qu’on se voyait assez souvent du fait que nous habitions le même immeuble. (…) En parlant de cette époque, on a commencé à s’apercevoir qu’on s’était croisés de nombreuses fois sans jamais se rencontrer vraiment, que nos mères –Louisa Colpeyn et Zanie Campan- étaient toutes les deux comédiennes, qu’elles étaient dotées de personnalités peu banales, que nous n’avions plus de père ni l’un ni l’autre… et que ça faisait un grand vide."
Le livre comporte aussi de longs extraits des propos sur le cinéma tenus par Patrick Modiano dans le cadre de l’émission "Cinéma Cinémas" 2, le 6 novembre 1990.
Notamment : "C’est un peu comme les rêves de films que je faisais souvent. Je me souviens de certains titres qui me faisaient rêver, il y avait un film qui s’appelait Je reviendrai à Kandara, un autre Marguerite de la nuit, un autre Clara de Montargis – et je me disais que ce n’était même pas la peine de les voir, parce que je serais déçu. Le titre suffisait, on n’avait pas envie de dissiper le mystère."
A voir aussi : Patrick Modiano sur les traces du cinéma de son enfance, par Pascal Aubier
Le site internet de Pascal Aubier
Les autres scénarios de Patrick Modiano
Pascal Aubier évoque en particulier la façon dont il a travaillé avec Modiano.
"Quand on a commencé à bavarder avec Patrick Modiano, comme ça, sans aucun projet, c’était juste parce qu’on se voyait assez souvent du fait que nous habitions le même immeuble. (…) En parlant de cette époque, on a commencé à s’apercevoir qu’on s’était croisés de nombreuses fois sans jamais se rencontrer vraiment, que nos mères –Louisa Colpeyn et Zanie Campan- étaient toutes les deux comédiennes, qu’elles étaient dotées de personnalités peu banales, que nous n’avions plus de père ni l’un ni l’autre… et que ça faisait un grand vide."
Le livre comporte aussi de longs extraits des propos sur le cinéma tenus par Patrick Modiano dans le cadre de l’émission "Cinéma Cinémas" 2, le 6 novembre 1990.
Notamment : "C’est un peu comme les rêves de films que je faisais souvent. Je me souviens de certains titres qui me faisaient rêver, il y avait un film qui s’appelait Je reviendrai à Kandara, un autre Marguerite de la nuit, un autre Clara de Montargis – et je me disais que ce n’était même pas la peine de les voir, parce que je serais déçu. Le titre suffisait, on n’avait pas envie de dissiper le mystère."
A voir aussi : Patrick Modiano sur les traces du cinéma de son enfance, par Pascal Aubier
Le site internet de Pascal Aubier
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